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Rythmes scolaires, statuts des personnels, autonomie de l’université... : nécessité de l’unité pour briser l’offensive gouvernementale contre l’Enseignement public
Depuis mai-juin 2012, le gouvernement installé par Hollande n’a remis en cause aucune des mesures réactionnaires du précédent gouvernement. Pire : à coups de lois et de décrets, il poursuit la politique de contre réformes de Sarkozy.
C’est particulièrement le cas dans l’enseignement public, avec la loi Peillon, la mise en place de nouveaux rythmes scolaires, le projet de destruction du statut des enseignants, et la loi Fioraso à l’université. Pour combattre cette politique, il faut d’abord des mots d’ordre clairs.
Non seulement la loi Fioraso n’est pas aménageable, mais sa nécessaire abrogation impose d’abroger aussi la loi Pécresse (ainsi que le système Licence master doctorat - LMD - qui disloque les cursus d’enseignements).
Ainsi, avec les nouveaux rythmes scolaires, l’école passe sous la coupe des maires et des groupes de pression locaux. Selon la mairie, selon ses moyens financiers, l’enseignement ne sera plus le même pour les élèves.
De même, le projet concernant les nouvelles obligations de service remplaçants les textes de 1950 inclut des missions décidées par les groupes de pression locaux à travers notamment les conseils d’établissements.
Quant à l’université, la loi Fioraso parachève l’inégalité du financement et des formations entre les universités et soumet celles-ci aux besoins du patronat local.
Ainsi, dans le premier degré Peillon introduit (avec d’autres mots), ce que les enseignants des écoles ont toujours refusé : la transformation du directeur/ de la directrice d’école en personnel ayant autorité sur ses collègues, pour en faire le relais de la hiérarchie. Peillon développe des emplois précaires en collèges et lycées destinés à remplacer les enseignants titulaires. Il cherche à dresser les collègues du second degré contre les collègues de classes prépas alors que son projet menace TOUS les enseignants sans exception. Et, dans ce sale travail, il cherche à utiliser les directions des syndicats.
L’exigence s’impose : Arrêt immédiat de toutes les consultations et autres formes de dialogue social !